Entretien poêle à bois
1 juin 2023Comment entretenir son poêle à bois ?
Le chauffage au bois présente de nombreuses qualités. Outre l’esthétisme d’une flambée, le bois est une énergie renouvelable et bon marché qui procure une chaleur agréable. Pour que votre installation vous apporte un confort optimal, il faut que la puissance de votre poêle à bois soit adaptée à la configuration de la pièce où il est installé et que ce dernier soit labélisé Flamme Verte , garantissant une performance énergétique et environnementale élevée. Il faut aussi que l’installation soit faite par un artisan RGE (reconnu garant de l’environnement).
Ensuite, vous devez assurer un entretien régulier de votre poêle à bois. Cela va déterminer l’efficacité au quotidien de votre équipement et sa durabilité, s’il utilise un combustible bois premium. Un entretien minimaliste peut être réalisé par vous-même, mais l’essentiel doit être confié à un professionnel RGE équipé du matériel adéquat et maîtrisant les procédures pour entretenir votre équipement. Petit rappel des gestes indispensables pour bien entretenir votre poêle à bois.
L’entretien de votre poêle à bois par un professionnel
Le technicien certifié RGE procède à une vérification complète du fonctionnement de votre poêle à bois. Cela vous permet d’être en règle avec votre assurance et la loi, qui impose de faire ramoner un poêle à bois deux fois par an . Ce professionnel s’occupe :
• Du nettoyage des surfaces d’échange ;
• Du nettoyage des systèmes de diffusion de chaleur (ventilateur, extracteur) si le poêle à bois en est équipé ;
• De la vérification du fonctionnement des systèmes de régulation d’air et de l’étanchéité des conduits de raccordement ;
• Du ramonage des conduits d’évacuation des fumées et décendrage complet ;
• Du contrôle des équipements de sécurité ;
• De la vérification du fonctionnement du système d’alimentation automatique dans le cas d’un poêle à granulés.
Toutes ces actions participent à sécuriser votre installation et son bon fonctionnement. Pour comprendre l’importance du ramonage de votre poêle à bois, il faut savoir que 1 millimètre de suie sur les parois intérieures du conduit d’évacuation des fumées augmente de 10 % la consommation de bois et peut même provoquer un incendie.
Après cet entretien approfondi, le professionnel vous conseillera pour optimiser le fonctionnement de votre poêle à bois bûches ou pellets, pour faire des économies d’énergie et améliorer votre confort. Il vous remettra également une attestation d’entretien ou un certificat de ramonage de poêle à bois. Ces documents sont exigés par votre assureur en cas de dommages provoqués par votre poêle à bois.
L’entretien d’un poêle à bois à faire soi-même
L’intervention d’un professionnel est obligatoire deux fois par an pour le ramonage de votre poêle à bois et une fois par an pour assurer son entretien complet. En dehors de ces interventions comprises dans le contrat d’entretien de votre poêle à bois, vous devez assurer vous-même un entretien régulier pour conserver votre équipement de chauffage propre et opérationnel. Vous pouvez ainsi dépoussiérer la grille de combustion des poêles à bûches et nettoyer le pot de combustion des poêles à pellets. Quel que soit le type de poêle à bois, il est également recommandé de :
• Vider le tiroir à cendres ;
• Nettoyer la vitre.
Pour un fonctionnement optimal de votre poêle à bois, vous devez privilégier un combustible bois de qualité. Pour un poêle à bûches, vous devez choisir une essence de bois dur (feuillus) comme le chêne, le charme… et un bois sec (taux d’humidité de 20 % maximum). Si vous alimentez votre poêle à bois avec des bûchettes de bois condensé, vous devez acheter un combustible certifié NF Biocombustibles solides – briquettes .
Si vous êtes équipé d’un poêle à bois à pellets (ou à granulés), vous devez vous fier aux certifications pour choisir votre combustible bois :
• NF Biocombustibles solides – briquettes ;
• DINplus, label allemand ;
• ENplus, label français.
Ces certifications attestent de la qualité des produits et du respect des normes de fabrication qui imposent un taux d’humidité limité à 10 %, un faible taux de production de cendres et un rendement énergétique élevé.